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LES LOIS DE 1804 EN FAVEUR DES PAYSANS DE VIDZEME
Au cours de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, l'aristocratie terrienne connut une sorte de crise économique. Les nouvelles générations se mirent à voyager et ramenèrent de l'étranger des goûts de luxe forts coûteux. "Les temps étaient devenus durs" pour ceux qui s'étaient endettés et devaient tout vendre.
La philosophie des lumières avec les Droits de l'Homme, progressait avec des fervents défenseurs comme G. MERKEL qui publiait en 1796 à l'intention de la noblesse: Die Letten, vorzüglich in Livland, am Ende das philosophischen Jahrhunderts.
A partir de 1770 les paysans qui eux aussi avaient eu connaissance des nouvelles idées s'impatientaient. Des troubles réprimés par la troupe éclataient périodiquement.
A partir de 1795, à chaque Landtag la réforme agraire était à l'ordre du jour, mais il fallut attendre 1804 et l'avènement du tsar ALEXANDRE Ier pour l'imposer aux derniers barons conservateurs.
Cette réforme qui n'abolissait pas le servage mais qui promettait seulement des droits déçut les paysans. Elle ne satisfaisait pas nonplus l'aristocratie qui obtint en 1809 des additifs à la loi éliminant la présence des fonctionnaires russes chargés de surveiller son application.
ABOLITION DU SERVAGE
C'est d'abord en Estonie qu'Alexaqndre Ier en 1816 proclame l'abolition du servage. Les barons estoniens préféreront rester maîtres de toutes les terres plutôt que se soumettre à des lois restrictives comme celle de 1084 en Vidzeme. Ils suivront en cela des idées propagées par des économistes comme Adam Smith sur l'économie libérale et la libre concurrence.
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